Finis Gloriæ Mundi. Documents pour servir à l’étude de la Fin du Monde

Finis Gloriæ Mundi. Documents pour servir à l’étude de la Fin du Monde de Jean Laplace. Manuscrit inédit édité et présenté par Alexandre de Dánann.

Archè-Milano – https://arche-edizioni.com/index.php/it/

Diffusion Editions La Tarente, Mas Irisia, Chemin des Ravau, 13400 Aubagne –  https://latarente.fr/

Chacun se souvient du faux Finis Gloriæ Mundi, attribué à Fulcanelli, publié par Jacques d’Arès à Londres en 1999 par les éditions Liber mirabilis, une grossière supercherie.

Alexandre de Dánann publie cette fois une étude remarquable de Jean Laplace sur le véritable Finis Gloriæ Mundi de Fulcanelli.

Troisième dossier rédigé par Fulcanelli après ceux qui constituèrent Le mystère des Cathédrales (1926) et Les demeures Philosophales (1930), le Finis Gloriæ Mundi ne fut jamais publié. Confiés tous les trois à Eugène Canseliet en 1923, ce troisième dossier fut repris par Fulcanelli.

Au décès d’Eugène Canseliet, Jean Laplace découvrit dans sa demeure un autre dossier consacré au Finis Gloriæ Mundi. Il publia en 1988 dans le n°31 de La Tourbe des Philosophes, la liste des documents constitutifs du dossier et le synopsis qui l’accompagnait.

« Nos années d’études alchimiques, écrit Jean Laplace, nous ont quand même doté d’un certain discernement quant à la valeur des textes. Peut-être nous croira-t-on alors si nous disons que de tous les documents que détaille cette liste, le synopsis qui va suivre est le plus important malgré son caractère concis. »

Ce synopsis est composé de trois paragraphes : La décadence de notre civilisation et la déchéance des sociétés humaines – Témoignages terrestres de la fin du monde – Les causes cosmiques du bouleversement.

Le Finis Gloriæ Mundi s’appuie sur la théorie des cycles, une constante dans les enseignements traditionnels mais, la dimension alchimique, si importante dans l’œuvre de Fulcanelli, confère d’autres possibilités à son application. Jean Laplace précise d’ailleurs que « notre livre ne sera vraiment recevable et compréhensible que par ceux qui seront déjà familiers des traités de l’Alchimie sans âge, et ce d’autant plus que nous aurons quelque fois l’occasion de donner notre sentiment sur différents points de vue de pratique philosophale ou simplement spagyrique. »

Les documents rassemblés pour servir à l’étude la fin du monde par Jean Laplace sont au plus près possible de ceux supposés du dossier de Fulcanelli. De nombreux mythes de tous les continents sont explorés, des lieux aussi, classiques ou inattendus, l’Hôtel Lallemand de Bourges, la Croix cyclique d’Hendaye, des objets symboliques, des textes sacrés…

L’ensemble des documents retrouvés par Alexandre de Dánann nécessite études, méditations, recherches et devront être repris encore et encore pour livrer une part de leurs enseignements. Pour la dimension cyclique, il est sans doute trop tard, reste l’essentiel, la dimension alchimique.

Il convient de saluer les deux infatigables chercheurs qui signent Alexandre de Dánann qui, une fois encore, mettent à notre disposition, un matériau exceptionnel.