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L’histoire de la Philosophie chaldaïque de Thomas Stanley suivi de Les Oracles chaldaïques de Zoroastre. Commentaires de Georges Gémiste Pléthon et de Michel Psellos. Traduction et notes de Stephan Hoebeeck. Editions Amici Librorum. https://www.facebook.com/amici.librorum/?locale=fr_FR

Voici un ouvrage qui intéressera pythagoriciens et hermétistes, entre autres. Il rassemble deux textes importants pour comprendre le zoroastrisme et les courants adjacents à cette tradition majeure.

Thomas Stanley (1625-1678) est l’auteur d’une Histoire de la Philosophie en trois volumes qui fut une référence en son temps mais aussi après sa disparition. Erudit passionné de philosophie grecque, il fut traducteur de Platon et Aristophane, entre autres penseurs grecs.

L’Histoire de la Philosophie chaldaïque est composée de trois livres consacrés respectivement aux Chaldéens, c’est la partie la plus importante, aux Perses et aux Sabéens. Chez les Chaldéens, il étudie les institutions et sectes qui opèrent dans le cadre de la philosophie chaldéenne, la doctrine et les disciplines traditionnelles, théologie, physique, astrologie, magie naturelle, théurgie, cultes divers (au vrai Dieu, aux Corps célestes, au Soleil, à la Lune, aux planètes, aux étoiles, aux éléments…). Il fait de même, de manière plus condensée pour le système traditionnel Perse et le système sabéen.

Thomas Stanley tente de clarifier la question, très débattue, du nombre de Zoroastre, qui varie selon les auteurs. Lui-même en identifie six, le premier étant Zoroastre le Chaldéen.

Il s’intéressa naturellement au zoroastrisme et aux Oracles chaldaïques qui, à son époque, étaient considérés par certains comme d’origine grecque, ce que Thomas Stanley démentit : « Pour nous persuader qu’ils sont authentiques et non pas une invention grecque, Pic de la Mirandole affirma à Marsile Ficin qu’il possédait l’original chaldéen ».

Les Oracles chaldaïques sont présentés en grec et en latin, puis dans leur traduction en français, avec les commentaires de Michel Psellos (1018-1078) et Georges Gémiste Pléthon (1355-1452). Ces commentaires sont d’une grande importance pour approcher le sens des Oracles.

« Ce titre d’Oracles, nous dit Thomas Stanley, n’a peut-être pas été donné à eux seulement de manière métaphorique pour exprimer l’excellence divine de leur doctrine, mais comme étant un effet conçu pour avoir été délivré par l’Oracle lui-même ; car Stephanus témoigne que les Chaldéens avaient un Oracle qu’ils tenaient en aussi grande vénération que les Grecs tenaient le leur à Delphes… »

La tradition chaldéenne eut une très grande influence sur certains courants initiatiques de la péninsule italienne, encore aujourd’hui. L’enseignement philosophique, cosmogonique et métaphysique chaldéen imprègne un appareil rituel et un ensemble de praxis que les Oracles peuvent éclairer.

 

Monade, Dyade, Triade

 

Là où se trouve la Monade Paternelle.

La Monade s’agrandit, engendrant deux.

Car la Dyade est assise à côté de lui, et brille avec des Sections noétiques.

Et pour gouverner toutes choses et pour ordonner ce qui n’est pas ordonné,

Car dans le monde entier brille la Triade sur laquelle règne la Monade.

Cet ordre est le début de toute section.

Car l’Esprit du Père dit que tout doit être coupé en trois,

Dont la volonté consent, et alors tout est divisé.

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