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Sefer Ha-H’ayim. Le Livre de la Vie. Commentaire kabbalistique sur les six premiers chapitres de la Genèse par Sebastiano Gulli. Sesheta Publications, 6 Place du Canton 24300 Nontron, France.

www.sesheta-publications.com

Ce Livre de la Vie transmet une sagesse et une pratique. Il est consacré aux six premiers chapitres de la Genèse. Le premier mot de la Thorah est Béréshith, traduit en général par « au commencement » mais qui s’entend aussi comme « au fondement ».

Sebastiano Gulli nous apprend dans ce livre à utiliser le texte de la Genèse et à établir un rapport singulier avec lui.

« Béréshith, en principe traite du début pour chacun d’entre nous, ainsi que de toutes les vicissitudes que nous devons traverser pour atteindre le but. La Thorah (la Bible) est individuelle. Elle s’adresse à chacun d’entre nous et pour chacun d’entre nous elle est différente. Ses métaphores ne concernent qu’une seule personne, nous-même. »

Il n’en faut pas moins une méthode, kabalistique, pour parcourir les six jours métaphoriques dont il est question dans la Genèse.

« La Kabale, indique Sebastiano Gulli, utilise un langage métaphorique pour stimuler l’esprit à explorer les mondes supérieurs. Les noms sont écrits de manière que l’âme, qui comprend le symbolisme des lettres hébraïques, peut manifester au niveau physique le message contenu dans ces lettres spécifiques. Ainsi, elle élève la conscience dans les dimensions sur lesquelles ces noms opèrent, apporte donc un équilibre au niveau spirituel et au niveau physique. Par là même, elle élimine toutes les interférences que notre monde place devant nous. »

Il s’agit de « faire retour », de réintégrer la source première et ultime. Pour approcher l’enseignement véritable de la Thorah, Sebastiano Gulli conduit le lecteur dans les subtilités du jeu divin des lettres et des nombres. Tout au long de l’ouvrage, le rapport entre les « Eaux féminines » qui tendent à l’élévation et les « Eaux masculines » qui tendent, en réponse, à l’abaissement, vient orienter le travail.

La métaphysique possède ainsi une dimension pratique immédiate pour celui qui s’engage délibérément sur cette voie de retour. Même si « la Thorah ne parle pas de ce monde mais du monde spirituel », « tout ce qui existe dans le monde spirituel a une correspondance dans le monde physique ». Cette correspondance est inscrite dans le « langage des branches ». Chaque nom « indique ses racines supérieures dans le système du monde spirituel ». Il s’agit de découvrir et d’apprendre le code même de la Vie à partir de ce qui se présente devant nous.

Pour chacune des sept parties liées au jour de la semaine, Sebastiano Gulli présente le texte hébreu, les translittérations, des méditations pour chaque verset individuel, des descriptions détaillées du monde spirituel, des commentaires, des approfondissements.

« Le but de tout, dit-il, est l’élévation spirituelle, le développement du Rouah’ Ha-Qodesh (inspiration divine) et l’ascension vers les mondes célestes. N’oubliez pas que la Thorah est un code permettant d’atteindre des niveaux spirituels élevés, et pas seulement un livre d’histoire humaine. »

L’ouvrage est de belle facture. Son organisation très progressive, la pensée de Sebastiano Gulli, très structurée mais laissant place à l’intuition et à la rencontre originelle, font de ce traité un ouvrage incontournable.

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