/image%2F0562708%2F20250320%2Fob_7b08a6_couv-fred-noms-divins.jpg)
Noms divins. Noms de pouvoir par Fred MacParthy. Sesheta Publications, 6 Place du Canton 24300 Nontron, France.
Dans les multiples expressions des traditions occidentales, l’usage de noms divins ou noms de pouvoir dans des prières, oraisons, invocations, rituels divers, est fréquent sans que, souvent, leur nature et leur fonction soient bien connues des opérateurs.
« Ces Noms Divins, précise Fred MacParthy, sont des dénominations spécifiques de l’expression de la lumière et de la nature Divine. Ils permettent à celui qui les médite et les emploie de faire des liens avec les mondes spirituels, afin de cibler et de concentrer ses intentions et ses actions, mais aussi de dominer à travers ces noms, la création et les esprits que le Tout-Puissant a engendrés. »
Cet ouvrage permet de saisir la nature, la qualité spirituelle, le sens des noms divins ou de pouvoir les plus courants, issus de la Thorah, pour en faire un juste et efficient usage en prenant en compte les quatre niveaux de lecture du Pardès (PRDS), le sens littéral (Pshat), le sens allusif (Remez), l’interprétation (Drash) et le sens caché (Sod).
Fred MacParthy commence par présenter les rapports entres les noms divins et les séfiroth autour du Tétragramme YHVH qui se trouve « derrière tous les autres Noms Divins qui sont employés, car il est dit qu’il "s’habille" des autres appellations ». Après avoir rappelé ce que sont les quatre plans de l’Emanation de la Création, de la Formation et de l’Action, il introduit le lecteur aux noms divins des séfiroth, de Kéther à Malkhouth en insistant sur l’importance de Thiféreth.
Sont ensuite traitées les allusions aux séfiroth, nommées kinouym.
« Chaque séfirah pouvant avoir plusieurs titres ou fonctions selon sa propre émanation, certains mots font allusion à ces fonctions, ce qui permet au lecteur zélés de comprendre un sens caché ou hermétique du texte ».
Fred MacParthy parle d’une « intimité avec la Lumière Divine ». C’est davantage qu’une méthode et une technique, c’est un état d’esprit et aussi un état de l’Esprit. « Il s’agit donc bien ici de rapports subtils permettant de lier l’esprit et l’âme. »
Il présente ensuite le déploiement des mots divins, chaque mot étant composé de lettres qui sont aussi des mots, et donnant aussi une somme par le jeu de la guématrie. « Ce processus d’écriture et de calcul permet donc de maîtriser l’alphabet, mais aussi de méditer très profondément sur chaque symbole. »
Sont étudiés également les substitutions, les abréviations, les acronymes.
L’ouvrage se termine par les noms des anges les plus courants et par les noms de Dieu composés, notamment le Shem ha-Méforash.
L’ouvrage est excellent, très clair et permet au lecteur d’éviter des erreurs, parfois des errances, pour édifier un rapport ajusté à ces noms divins ou noms de pouvoir, pour se « les approprier dans le respect de leur valeur spirituelle ».