Le Labyrinthe, un chemin initiatique de Marie Hover, MdV Editeur.
Depuis l’Antiquité, le labyrinthe s’inscrit dans la pierre, porteur d’un enseignement intemporel. A travers une brève histoire du labyrinthe, Marie Hover démontre une permanence initiatique qui a su traverser les agitations des hommes et les mutations des arts.
Ce symbole du grand-œuvre, qui évoque le tissage, peut-être ancêtre du pavé mosaïque, invite au centre à travers le jeu divin.
« Les initiés qui ont tracé les labyrinthes avaient fait du jeu divin le cœur de leur quête, l’axe de leur vie, et ceux qui y pratiquaient des jeux ou y dansaient, car nous verrons qu’avaient également lieu sur les labyrinthes des danses rituelles, se mettaient à l’unisson des rythmes de l’univers et découvraient une joie qui n’est pas de ce monde. »
Le labyrinthe évoque la danse des dieux qui est aussi la danse de la vie. Nous avons oublié aujourd’hui qu’autrefois, il était courant de danser dans les églises et les cathédrales.
Le labyrinthe est « matrice de mort et de renaissance » par laquelle le pèlerin réalise sa propre nature :
« Le processus initiatique de mort symbolique et de renaissance n’a de sens que rapporté au service de l’œuvre. En parcourant le labyrinthe, le pèlerin cherche à remonter à la source de l’Esprit. En chemin, il apprend à mourir à son propre regard pour appréhender une réalité qui le dépasse et la formuler communautairement. »
Espace sacré, parenthèse au sein de la temporalité, le labyrinthe est porteur de paradoxes révélateurs. L’initié est tenu d’en faire sa demeure. Il est aussi tenu d’en sortir or la sortie est conditionnée par l’obtention d’un Fil d’Ariane qui permet de « voir ». Pas de Féminin, pas de vision, pas de sortie.
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