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Dragon & Microchips n°3 (25e). Editions de L’œil du Sphinx, 36-42 rue de la Villette, 75019 Paris – France.

www.oeildusphinx.com

Revue consacrée à la fiction, Dragon & Microchips en est à sa vingt-cinquième livraison, la troisième au format livre.

Sommaire :

Les Études du Dr Armitage : Au-delà de la Science-Fiction par M. Lefèvre – Nous n’avons jamais été humains : le néotène, les chimères et les robots par Marika Moiseeff.

Les Manuscrits d’Edward Derby : Éphéméra par Alain Fillion – La Ritournelle par Yves-Daniel Crouzet – Le Ruban écarlate par Carole Grangier – Souvenirs du futur par Alain Fillion – Les chiens et leur Graal par Emmanuel Thibault – La tasse vide par Emmanuel Thibault – Retour de faveur par Ryunosuke Akutagawa – Oshino par Ryunosuke Akutagawa – Le journal de la servante Ito par Ryunosuke Akutagawa.

Les Stances de Dzyan : Poèmes choisis Comte Eric Stenbock.

Les Parchemins de Yuggoth : La saga de Delicielmel par Denis Brandin.

La Bibliothèque d’Abdul Alhazred : Notes de lecture.

 

M. Lefèvre nous invite à repenser la nature et la fonction de la science-fiction rappelant les paroles d’Isaac Asimov : « la science-fiction est cette branche de la littérature qui rend compte des réactions de l’homme aux changements qui se produisent dans le monde de la science et de la technologie ».
M. Lefèvre précise que la science-fiction est beaucoup plus ancienne que nous le pensons : « Elle existe depuis des siècles sous les noms de « voyages extraordinaires », de « contes philosophiques » ou encore de « récits utopiques ». Il indique aussi la multiplicité des genres et des thèmes regroupés sous l’appellation « science-fiction » mais aussi la grande variété de la réception de ces textes allant du mépris à l’adulation. Si la SF est majoritairement anglo-saxonne, cette hégémonie n’est pas une fatalité, M. Lefèvre nous oriente vers la science-fiction française mais aussi asiatique, italienne ou autre.

La science-fiction n’est pas « une littérature de gare » comme nous l’entendons malheureusement encore.

« Contrairement à un certain « roman » actuel offrant une vision intimiste de l’individu, la science-fiction a redonné à la littérature une dimension épique que la poésie comme le roman avait perdue depuis l’époque romantique, hormis quelques exceptions telles que les romans sociaux et les épopées de Victor Hugo. »

Devenu sujet de recherches universitaires, la science-fiction peut être vécue comme simple distraction mais aussi comme une opportunité de penser la place de l’homme dans le monde, ses rapports à la nature, la réalité de la réalité ou d’autres questions fondamentales. Ce nouveau numéro de Dragon & Microchips le démontre une fois de plus.

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