Architectes Africains
L’origine égyptienne des Rites Maçonniques Egyptiens et l’Ordre des Architectes Africains, suivi du Crata Repoa, de Marcos Drake, Editions INRI.
Nous signalons ce petit livre sans prétention qui réalise une brève synthèse sur les rites égyptiens et plus particulièrement sur celui, qui reste, pour une large part, énigmatique, en l’absence de documents, l’Ordre des Architectes Africains, entendons Egyptiens.
L’intérêt majeur du livre est de mettre de nouveau à disposition le texte du Crata Repoa, qui constitue presque la seule source connue permettant d’identifier la nature hermétiste et opérative de l’Ordre des Architectes Africains.
Marcos Drake note parfaitement tout l’intérêt du Crata Repoa :
« Il m’a souvent été donné l’occasion de lire différents rituels maçonniques, et ce qui est manifeste dans chacun d’entre eux est l’absence totale de références, d’annotations ou bien encore d’une quelconque bibliographie. Les auteurs de ces rituels omettent bien sûr intentionnellement d’en faire mention, ce qui donne à tous ces rituels un caractère sacré, comme s’ils étaient le fruit d’une révélation antique accessible uniquement aux initiés.
Au contraire, ce qui m’a tout de suite frappé dans le texte du Crata Repoa est la présence d’annotations donnant la référence des auteurs cités dans celui-ci.
Ces informations sont inestimables pour celui qui comprend l’importance qu’a joué l’Ordre des Architectes Africains, et cherche à connaître l’origine idéologique, véritable source d’inspiration, à la base de la création d’un tel rite. »
Démystification nécessaire pour une véritable recherche.
L’Ordre des Architectes Africains, comme d’autres ordres importants formalisés à la même époque, se trouve à la croisée de divers courants, hermétisme, néo-platonisme, ésotérisme chrétien, un alliage, voire une alliance, qui a fourni les plus beaux corpus de la tradition initiatique occidentale.