/image%2F0562708%2F20150101%2Fob_0f0075_imagecroco003.jpg)
/image%2F0562708%2F20240326%2Fob_9057f7_couv-miroir-d-isis-31.jpg)
Le Miroir d’Isis n° 31, mars 2024. Editeur responsable, Clément Rosereau, 200 rue Neuve, F-59151 Brunémont, France.
Le Miroir d’Isis n°31 présente un sommaire particulièrement intéressant : Anéantissement des âmes par A.A. – Résurrection ou immortalité de l’âme ? de Didier Rabosée – Lettre à un ami de Roland van Rijckevorsel – La terre des visions de Catherine de Laveleye – Vous avez dit Vaudou ? par Pauline de Mérode – La Chekinah de Lluisa Vert – Heureux le serviteur qui veille par Eléonore d’Hooghvorst – L’étincelle de ténèbres de Claude et Jeanne Froidebise – Sahu de Clément Rosereau – Psychè et le Sultan serpent par Mauline de Merode…
Nous voyons que des thèmes fondamentaux de la démarche initiatique sont abordés ici comme ceux de la nature de l’immortalité ou de la nature du mal qui suscitent de nombreux questionnements. Ces thèmes ne cessent de nous échapper et de nous rattraper. Nous ne pouvons les ignorer et nous ne sommes pas en mesure d’en saisir l’immense portée, pourtant, relever le défi nous rapproche de nous-mêmes.
En s’appuyant sur de nombreuses sources, chrétiennes, musulmanes, hindoues, juives, africaines… les auteurs éclairent des points essentiels du parcours initiatique et développent une spiritualité à la fois exigeante et bienveillante, ponctuée par les recours au Message Retrouvé de Louis Cattiaux, indispensable phare.
Eléonore d’Hooghvorst continue de mettre sous nos yeux des extraits de la correspondance entre Louis Cattiaux et Emmanuel d’Hooghvorst dont voici un extrait :
« E.H.
Dans la revue « Le Crapouillot » (…) J’y ai trouvé un détail bien curieux, le voici : c’est à propos du sabbat des sorciers. Ceux qui avaient été initiés aux mystères du sabbat avaient coutume de dire : « J’ai bu du tambourin, j’ai mangé du cymbale et je suis fait profès ». Or, c’est précisément là, à peu de chose près, le contenu de l’hymne des mystères qui se chantait à Eleusis : « J’ai bu du tympanon ; j’ai mangé du cymbalon ; je suis devenu myste ! ».
L.C.
A propos de la phrase des mystères sabbatiques qui ressemble fort à celle des mystères d’Eleusis, on peut aussi rapprocher celle-ci « J’ai bu le vin, j’ai mangé le pain, je suis devenu Christ ». »
Le Miroir d’Isis est un miroir des traditions initiatiques en leurs dimensions les plus internes. Il éveille le lecteur à des subtilités qui sont sous ses yeux mais qu’il ignore en général.