Crépuscules. Rencontres de Berder juin 2023/n°20. Le Collège des Temps – Les Portes de Thélème.
Les Rencontres de Berder 2023, organisées chaque année, depuis 2008, par Le Collège des Temps et l’association Les Portes de Thélème, se sont déroulées du 2 au 4 juin 2023 à l’espace Montcalm de Vannes.
Les actes de ces Rencontres sont désormais disponibles.
Sommaire : Finistère, fin de la terre, porte sur l’infini de Rémi Boyer – a La Géométrie sacrée : le langage du silence par Jean-Michel Nicollet – L’alchimie dévoilée par le télescope par Jean-Christophe Pichon – Orphée et Eurydice : de la légende orale à l’écriture de Christian de Caluwe – La France Atlante de Jean-Claude Baillet – L’éternel retour du Western crépusculaire de Lauric Guillaud – Car la séparation, c’est ça la nuit de Sylvanie Mague - Mémoires akashiques de Karine Aubry et beaucoup d’autres sujets artistiques.
Editorial de la rédaction : Crépuscules (L’aurore et la tombée du jour)
« Crépuscules, l’aube et la tombée du jour, ou l’inverse selon qu’on se lève ou qu’on se couche. Un des mystères de notre origine, de notre naissance ou de notre mort. Avant le big bang théorie, y eut-il un précédent ? Toutes les mythologies et les religions ont tenté d’apporter une réponse, parfois hermétiques, parfois métaphysiques, parfois philosophiques ou symboliques ; plus près de nous la science-fiction, le cinéma, le numérique, la musique, ont voulu en reproduire artificiellement le schéma créatif ; la technologie scientifique, capter les images de la création du cosmos. Mais le mystère demeure : laquelle de ces phases de la vie, de l’aube ou la tombée du jour, suit l’autre, puisque l’une et l’autre se précèdent. Notre univers est-il en mouvement perpétuel ? »
Les trois premières conférences, furent déjà rassemblées dans le livre La Mer, le Métal et la Géométrie, publié chez le même éditeur et dont vous trouverez la présentation de La Lettre du Crocodile ici : http://lettreducrocodile.over-blog.net/2023/06/la-mer-le-metal-et-la-geometrie.html
Jean-Claude Baillet part à la recherche d’une civilisation atlante à travers de nombreux sites énigmatiques remontant à une dizaine de milliers d’années.
Christian de Caluwe interroge la figure et le mythe d’Orphée, très présent dans nos imaginaires et très insaisissable.
Lauric Guillaud, de manière très inattendue mais savoureuse, nous plonge dans le Western crépusculaire : « Après avoir cité quelques exemples caractéristiques du crépuscule westernien (Ride the High Country, The Man Who Shot Liberty Valance, Heaven’s Gate, Unforgiven, Dead Man), nous proposerons une réflexion sur la vitalité paradoxale du western dont les avatars quasiment ininterrompus jusqu’à aujourd’hui ne cessent de dire la mort du genre tout en la contredisant. Ainsi, si le western survit, c’est parce qu’il affirme dans son agonie l’éternel retour du mythe. »
Karine Aubry évoque les archives ou les mémoires akashiques : « En référence à la théosophie, un voyage dans les profondeurs abyssales de l’univers, vieilles de millions d’années. Chaque siècle y ajoute une quantité infinitésimale de variation ».
Silvanie Maghe nous parle d’Emily Dickinson, une des plus grandes poètes américaines. Un grand nombre des poèmes d’Emily Dickinson traite de l’immortalité. Elle fait le lien avec les machines célibataires de Jean-Charles Pichon.